J’avais choisi une formation professionnalisante dans le secteur de l’hôtellerie, mais après ma licence, je me sentais limitée dans mes opportunités de travail, et disposée à poursuivre pour un Master, mais à condition d’ouvrir mon champ d’employabilité. J’ai cherché un complément de formation plus généraliste, et j’ai choisi une école de commerce.
J’avais passé les concours Passerelle, qui m’ont donné accès à plusieurs opportunités en France ; à l’issue, j’avais 16 villes au choix ! Finalement, j’ai trouvé que l’ESDES était un bon compromis entre la réputation, l’éthique, la taille humaine de l’école, la proximité. Mes parents n’étaient pas opposés à ce que je reste à la maison !
J’ai intégré en 4ème année ; quand on arrive à ce niveau, on s’intègre plus difficilement dans une promotion déjà bien établie; les admis en concours parallèle se trouvent un peu perdus, comme les étrangers, pas mieux intégrés au début. Mais on a survécu quand même, on s’est constitué un groupe d’amis de plusieurs pays et on se retrouve encore. L’école offre beaucoup d’activités pour les étudiants (sport, junior entreprise, mille enfants – mille noël, les soirées du BDE), beaucoup plus actif que mon école d’origine. De ce point de vue aussi, c’est très positif.
J’ai fait plusieurs stages aux USA avant de rejoindre l’ESDES ; les élèves de 3ème et de 4ème année font eux aussi des stages à l’étranger. J’aurai voulu aller en Espagne, mais on était en pleine crise, je n’ai rien trouvé de valable. L’étranger c’est très important pour maitriser des langues, surtout dans mon métier, pour s’ouvrir culturellement et apprendre l’autonomie. Les USA, c’est un pays magique pour les étudiants, la rencontre de gens du monde entier qui se retrouvent dans le «melting pot», des contacts très faciles, très ouverts même s’ils sont parfois superficiels pour nous, et surtout se trouver directement en prise avec des réalités professionnelles, car les américains font tout de suite confiance, quel que soit l’âge.
Après un bref passage dans la grande distribution, je suis revenue au secteur hôtelier, refaire mes armes dans un hôtel puis chez un éditeur de logiciel (ADN informatique) spécialisé dans la gestion hôtelière et les Spa. Mes études, je ne m’en sers pas tous les jours, ou plutôt c’est ce que j’ai oublié et qui est acquis dans ma pratique quotidienne. De ma licence professionnelle, j’ai acquis sans aucun doute la connaissance, les réflexes et la pratique du secteur hôtelier ; de l’ESDES, je crois pouvoir dire que j’ai acquis un sens plus réfléchi du client, comment construire des présentations efficaces pour les formations que j’anime – à l’ESDES, on enchainait les présentations sur tous les thèmes possibles, de l’aisance et l’habitude de communiquer, du savoir–faire pour écouter et convaincre.
Sophie C.
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