Quelles sont les méthodes qui font réussir les jeunes ?
La pédagogie inversée
La méthode qui fait référence et a fait ses preuves dans l’enseignement est la méthode didactique utilisée en cours magistral :
La pédagogie inversée prévoit, à l’inverse, que la découverte du sujet d’apprentissage -avec ses éléments théoriques de base- se fait à la maison, par la lecture par exemple.
Arrivés en cours, les élèves reformulent individuellement ou en binômes ce qu’ils ont compris du sujet, et posent les questions à l’enseignant pour approfondir la compréhension.
Les élèves sont appelés à répondre eux même aux questions les uns des autres, avec l’aide de l’enseignant qui termine cette séquence par une première synthèse ; il s’assure ainsi du niveau de compréhension général et bon équilibre entre les participants.
Vient alors le temps d’appliquer : la poursuite du cours se fait en sous-groupe (exercices, mises en situation) et la correction des exercices, ou l’évaluation des mises en situation, se fait collectivement.
Cette méthode a plusieurs vertus : elle permet aux élèves plus lents d’aller plus loin et plus vite ; elle permet aux élèves plus rapides de maîtriser encore mieux les acquis, en les expliquant à d’autres, et d’éviter les lacunes associées à un rythme de compréhension parfois trop rapide. Elle assure enfin à l’enseignant, dans son rôle d’animateur des acquisitions de compétences, une mesure de ces acquis du groupe et de chacun.
Cependant, le cours qui met en œuvre la pédagogie inversée nécessite généralement un temps de 90 à 120 minutes, pour des compétences à acquérir préalablement bien définies, dans le cadre d’un programme.
On peut noter que la pédagogie inversée offre l’opportunité d’évaluer pratiquement in vivo les compétences acquises, une alternative utile à la traditionnelle notation.
La pédagogie de la découverte
La pédagogie de la découverte consiste à démarrer une nouvelle séquence pédagogique par l’observation et la réflexion sur une situation concrète, une donnée réelle, par exemple, la ville de Chicago ! Les élèves observent la photo aérienne de la ville, puis trois ou quatre photos en plan rapproché, avec des habitants, des piétons ou des professionnels en situation. L’enseignant pose des questions : Que voyez-vous ? Qui voyez-vous ? Que font- ils ? Qu’est-ce que ça indique ? En quoi est-ce important, ou grave ? Etc.
En traitant et en approfondissant les différentes réponses apportées par les élèves, l’enseignant va aborder les différents aspects du développement d’une ville d’aujourd’hui en partant de la connaissance de la ville d’hier : migration de certaines classes sociales vers les quartiers extérieurs, création de quartiers de petite couronne, transformation du centre-ville, spécialisation de certains quartiers à partir des métiers d’hier, déplacements quotidiens des personnes…
En comparant ensuite avec des villes comme Bombay ou Mexico, grâce à des supports visuels, photos ou vidéos, l’enseignant va transmettre les clés pour comprendre la formation des mégalopoles d’aujourd’hui.
Ainsi, en s’appuyant sur une méthode d’échanges participative et malgré tout très cadrée, l’enseignant va transmettre tout un savoir très utile, c’est-à-dire applicable à de multiples autres villes ; les élèves possèdent les clés de base pour comprendre le développement urbain sous plusieurs angles économique, écologique, social, humain, etc.
Non seulement ils savent, mais ils comprennent : leur rôle actif dans cette méthode pédagogique est valorisant pour eux. Cette approche tout particulièrement, leur donne confiance dans leur capacité à apprendre.
Elisabeth Goddet
Psychologue praticienne.
Chère Madame Goddet,
Je n’ai pas de tropisme frénétique pour le passé mais, signe caractéristique du sexagénaire bien amorti, je regarde parfois derrière moi et zappe sur le net , à défaut d’utiliser les réseaux sociaux , et je pèche parfois des mots ou des noms qui suscitent des images . ça ne sert à rien mais c’est rigolo, et si vous avez grandi à Bagnols sur Cèze dans le Gard avec plein de soeurs dans les années 60 dans les années 60 70 je serais heureux d’avoir de vos nouvelles
Je m’appelle Michel Rives
Bien Amicalement