Trop nombreux sont ceux qui considèrent inaccessibles les principes de la comptabilité à partie double, trop complexes à comprendre et à mémoriser les classes comptables, et l’apprentissage difficile et rebutant.
Pourquoi ?? Parce que les principes sont mal expliqués aux débutants, auxquels la logique des mouvements échappe complètement. La comptabilité n’est pas le domaine du chiffre comme on l’avance, mais le domaine du droit : en effet, la comptabilité a pour fonction de mesurer la position de droit d’une entreprise à n’importe quelle date de l’année et surtout en fin de chaque mois et en fin d’année. Il faut donc aborder la comptabilité par des notions de droit.
Le site comptacile offre un contenu d’initiation gratuit, en version française et anglaise. On peut aborder les mécanismes comptables en visionner les séquences d’explication (des petites séquences de 3 mn chacune, avec une main qui écrit sur un tableau selon un code visuel très accessible).
L’entreprise y est représentée comme une grande armoire normande qui contient en haut 2 grands portes latérales et en bas 2 tiroirs, à travers lesquels naviguent les écritures comptables. La partie du haut concerne les 5 classes de comptes dites « de bilan » et la partie du bas concerne les 2 classes de comptes dites de « gestion ».
Les comptes en T sont placés à différents endroits de l’armoire selon leur type.
Pour trouver les écritures comptables correctes (cela s’appelle un « mouvement comptable » qui possède au moins 2 écritures), on utilise une fourche en forme de H, comme les indications du levier de vitesse d’une voiture. Comme le mouvement suivi pour passer une vitesse, on peut suivre la grille en H pour définir la contrepartie d’une écriture comptable, afin de former un mouvement comptable.
Pour les écritures, les codes couleurs sont simples : Vert et Rouge ; Gauche-Droite remplace utilement (pour le néophyte) le Débit- Crédit. Les parties à gauche sont toujours en vert et les parties à droite toujours en rouge.
On apprend comment fonctionne le grand livre avant de tenter de comprendre le journal comptable, alors que toutes les méthodes d’apprentissage classiques font l’inverse. Il assimile chaque écriture inscrite dans un journal à des lapins (verts ou rouges) devant se diriger vers leurs clapiers respectifs qui se trouvent dans le grand livre (ou l’armoire normande), etc. C’est facile, amusant et, in fine, on commence à comprendre.