Dans le cadre du bac professionnel ASSP (Accompagnement Soin et Service à la Personne), il est proposé à tous les élèves de la classe de première un stage d’immersion à Lourdes pendant une semaine.

Lourdes est un lieu unique au monde où sont accueillis chaque année à la même période des milliers de personnes, malades, handicapées qui viennent chercher du réconfort, se faire soigner et trouver du sens à leur vie.

• Aller à Lourdes, c’est donc accepter de s’inscrire avant tout dans cette dynamique de service à la personne.

• C’est une occasion offerte aux jeunes pour manifester leur solidarité envers ceux que la vie a malmenés (les personnes malades, handicapées, blessées), mais aussi leur permettre de prendre conscience de la chance d’être simplement en bonne santé et valides.

• « Lourdes, cette source où la conscience devient ou redevient limpide» comme le disait Jean Paul II est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie.

Pour ce faire, il faut prendre le risque et oser s’abaisser, pour servir celui ou celle qui en tout, dépend de la charité et de la générosité des autres : la personne fragile, malade, handicapée.

• Enfin, et quelles que soient nos convictions religieuses, c’est aussi l’occasion de faire une petite halte spirituelle pour se retrouver soi même et aller à l’essentiel.

Au terme de ce stage professionnel, une évaluation des aptitudes à prendre en charge la personne malade ou handicapée est faite. Par ailleurs, chaque élève est tenu de présenter un travail écrit sous forme de « carnet de voyage », qui donne lieu à une note dans le cadre du cours de français.

Lourdes est une véritable école de vie où on apprend à convertir son regard sur les personnes fragiles ; Lourdes est une parenthèse utile offerte à nos jeunes pour apprendre à aimer la Vie et à la servir.

Daniel OGBONE, Adjoint à la pastorale, Centre Scolaire notre Dame, Villefranche-sur-Saône (69)

Paroles de jeunes, au retour de ce voyage

« Nous nous sommes pris une sacrée claque de voir ces personnes qui souffraient et malgré cela gardaient le sourire, alors que nous nous plaignons tout le temps et de tout. »

« Cette rencontre avec le monde de la fragilité, de la maladie et du handicap nous fait du bien et nous ramène à l’essentiel. »