Que faut-il faire pour cela ?
Ces principes valent pour toutes les étapes déterminantes de la scolarité, des études, de la formation professionnelle et même de la recherche d’un emploi, autant d’étapes pendant lesquelles il y a des choix à faire.
Adopter une posture active
C’est le moteur du développement de votre potentiel ; chacun devra l’alimenter avec ses ressources personnelles : il s’agit de mobiliser vos capacités intellectuelles, de réflexion, de raisonnement, d’expression écrite, orale ou artistique. A celles-ci s’ajoute la capacité de prendre sa part à un travail collaboratif, voire d’apporter sa touche de créativité.
Agir sur les domaines accessibles
Il convient de distinguer ce sur quoi on n’a aucune part de pouvoir de ce qui, au contraire, peut vous donner la possibilité d’agir et d’avancer. Vous ne pouvez pas intervenir sur le niveau d’un diplôme ou d’une qualification professionnelle mais, en mettant en adéquation vos capacités et votre ambition, vous pouvez vous donner les moyens de vous hisser à la hauteur des exigences et nourrir l’ambition de réussir. De la même manière, un jeune n’a pas de prise sur le marché de l’emploi, mais il peut mener une recherche sur les débouchés possibles sur l’évolution des emplois dans un domaine donné, confronter les résultats de ce travail à ses intérêts professionnels et voir de quelle manière il peut s’adapter et se faire une place.
Garder confiance en soi et en l’avenir
Avoir confiance en soi, cultiver l’estime de soi, croire en soi et rester serein. Réfléchir à son orientation, prospecter les filières de formation ou les domaines professionnels, choisir une voie d’orientation ou un établissement, s’inscrire dans un Lycée, une Prépa, une Ecole, une Fac, se donner les moyens de réussir l’entrée, c’est s’engager dans une démarche, c’est se mettre en route, ainsi en est-il à chaque étape.
Mobiliser vos réseaux adultes
Pour cela, les jeunes ont besoin de la présence des adultes, et en premier lieu de leurs parents. Même si le contexte actuel, notamment au plan économique, n’a plus beaucoup de points communs avec celui que les parents ont connu, et même si le rapport au travail s’est considérablement transformé, les jeunes ont besoin de l’écoute de leurs parents, de leurs paroles, de leurs encouragements, de leurs conseils, mais aussi de leurs remontrances en cas de fausse route ou de laisser-aller. A l’extérieur de la famille, ils ont face à eux, ou plutôt à côté d’eux, un professeur principal, un éducateur, un formateur… autant d’interlocuteurs possibles qui font route avec eux au fil des années et les aident à grandir, à mûrir, à les conforter ou les dissuader dans leurs choix. Pour compléter leur information, les jeunes peuvent consulter les nombreux acteurs de l’orientation, à travers les publications spécialisées sur les études, les filières, les métiers, les forums d’informations.
Pour aller plus loin et mieux baliser le chemin, le jeune et sa famille peuvent bénéficier de l’apport du psychologue de l’éducation. Avec l’aide de certains tests, celui-ci permettra au jeune de mieux se connaître, aux parents de mieux le connaître, et révéler ses potentialités mais aussi ses fragilités. Et au-delà, le psychologue s’engagera avec le jeune et sa famille, parfois en lien avec le professeur principal, dans la réflexion qui éclairera les choix à faire et permettra de les faire avec davantage de sérénité. Cette contribution du psychologue renforcera la confiance face aux incertitudes de l’avenir et ouvrira plus grand la route de la vie.
Estelle SCAPPATICCI et Arthur OBRINGER, Co-directeurs, COS de Lyon
Share on Facebook | Pin It! | Share on Twitter | Share on Google+ | Share on LinkedIn |