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Langues et cultures étrangères : pour quels métiers ?

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Dans un quotidien mondialisé, l’importance des langues étrangères dans un cursus post-bac est incontestable. Mais au-delà de ce constat, les entreprises, qu’elles développent leur marché hors de l’Hexagone ou qu’elles fonctionnent avec des équipes multiculturelles, recherchent de nouveaux talents au profil international sachant parler plusieurs langues et gérer des situations interculturelles. Mais quels métiers permettent d’utiliser au quotidien deux langues étrangères ? Quels choix d’études permettent de se doter de ce sésame international recherché par les recruteurs ?

Métiers : le management interculturel et la communication internationale

Développer des partenariats internationaux, promouvoir une marque, un produit, un service à l’international, mener des campagnes de développement à l’échelle d’une zone ou du monde, accompagner des projets et leurs entrepreneurs dans le développement international, organiser des événements commerciaux, culturels ou sportifs, superviser les relations avec les médias nationaux et internationaux, gérer la communication externe, piloter des actions de marketing international, gérer l’expatriation, la relocalisation, mettre en oeuvre la communication interne pour faciliter les échanges au sein d’une entreprise composée d’équipes multiculturelles… autant de missions tournées vers l’international qu’un jeune diplômé bac+5 peut mettre au service d’une grande entreprise, d’une PME, d’une association, d’une TPE, d’une organisation internationale, d’une ONG… A ces missions correspondent des métiers tels que Responsable communication/marketing international, Chargé de développement, Responsable communication interne, Responsable des relations presse, Responsable des relations publiques, Concepteur/organisateur d’événements, Responsable de la mobilité internationale. Pour ces métiers, souvent exercés en langues étrangères, l’anglais est le minimum requis ; l’allemand, le chinois, l’espagnol ou l’italien constituent un atout supplémentaire indéniable.

Plus spécifiquement en termes de communication, le traducteur exerçant son activité depuis deux langues étrangères vers le français reste recherché notamment sur des langues correspondant à des échanges économiques forts : anglais et allemand, italien, espagnol. Qu’il soit traducteur technique (notices, documentation technique), traducteur juridique (contrats, conventions, documents officiels), traducteur scientifique (colloques médicaux, documents pharmaceutiques), localisateur (interfaces logicielles, sites Internet), le traducteur spécialisé travaille en indépendant ou pour des agences de traduction, prestataires de services pour les entreprises.

Orientation 2014-vOK-BD pdf V7_page56_image1Formations en langues étrangères appliquées

Envisager des études en langues, c’est envisager des études longues. Pour exercer les métiers présentés, il est en effet nécessaire de se spécialiser après le bac+3 et de s’orienter vers l’un des Niveaux I RNCP de l’ESTRI. Deux certifications de l’ESTRI, Ecole Supérieure de Traduction et Relations Internationales (Université Catholique de Lyon), permettent de se spécialiser :

  • Chargé(e) de projets en management interculturel, communication et événementiel (niveau I RNPC 5 ans post-bac) : français, anglais et allemand, chinois, espagnol ou italien
  • Chargé(e) de traduction spécialisée et d’interprétation de liaison (niveau I RNCP 5 ans post-bac) : français, anglais et allemand, espagnol ou italien

Ces deux certifications de niveau cadre sont reconnues par l’Etat et par les professionnels. L’ESTRI organise tous les deux ans un Conseil de perfectionnement et d’orientation auquel elle convie les professionnels et acteurs des métiers préparés. Cette rencontre permet de mettre en perspective les formations, d’actualiser les référentiels de compétences en fonction des besoins émergents et des nouveaux pré-requis professionnels.

Cette adaptation aux réalités du marché de l’emploi n’est sans doute pas étrangère au taux d’insertion professionnelle : 90% des jeunes certifiés niveau I de l’ESTRI occupent un emploi visé par la formation dans les 6 mois après l’obtention de leur titre (statistiques sur les promotions 2013, 2012, 2011, 2010).

Pour accéder à ces certifications, il est recommandé de passer une Licence LEA Langues Etrangères Appliquées (3 ans post-bac) mais également d’obtenir le Titre d’Attaché(e) de relations internationales- traduction (3 ans post-bac) proposé par l’ESTR. Ces deux certifications garantissent une maîtrise opérationnelle de deux langues étrangères en entreprises pour des projets de promotion ou de communication internationale.

 Plus d’information sur www.estri.fr

Témoignage

Diplômé en Traduction en 2009, Florent travaille aujourd’hui au Secrétariat général du département fédéral de l’économie à Berne en Suisse. Il nous présente son profil.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

Il faut avoir le goût de la précision (on passe son temps à vérifier) et de la rigueur. Un aspect important est de savoir gérer son stress (les traductions sont toujours pour hier) et faire preuve de pédagogie envers les clients (se mettre à leur place : ils n’ont aucune idée du temps nécessaire).

Votre formation à l’ESTRI vous a-t-elle bien préparé à l’exercice de ce métier ?

Oui. J’ai pu aborder tous les aspects du métier et toutes les spécialités envisageables. J’ai aussi pu me former sur des outils concrets utilisés dans le marché de la traduction (Trados, etc.).

Comment vos choix d’orientation et vos différents projets universitaires et extra-universitaires ont-ils influé sur votre carrière ?

Choisir d’apprendre un métier clairement identifiable, en l’occurrence traducteur, me donnait plus confiance que de faire une formation ailleurs qu’à l’ESTRI sans savoir ce que j’allais faire après. J’ai pu apprendre un savoir-faire.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour trouver votre premier emploi ?

J’ai fait 3 stages de 6 mois puis ai été embauché. Je n’ai jamais connu le chômage mais ai obtenu mon 1er CDI après 18 mois.

Le choix de vos langues de travail a-t-il été déterminant pour votre projet professionnel et votre embauche ?

Oui. Il y a peu de francophones qui parlent allemand. Les pays germanophones offrent de nombreuses opportunités d’emploi.

Florent, Traducteur au Secrétariat général du département fédéral de l’économie, Berne, Suisse

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