La filière TCVA au lycée Saint-André.

Présentation du Bac Pro TCVA
Ouvert depuis les années 1950, le Lycée Agricole Privé de Sury-le-Comtal forme depuis une vingtaine d’années au métier de vendeur en animalerie.
Après la 3e, trois ans de formation permettent de prétendre au Baccalauréat professionnel TCVA (Technicien-Conseil Vente en Animalerie). Dès la Seconde, les enseignements professionnels composent environ la moitié du volume de cours, et les enseignements pratiques sont dispensés dans une animalerie pédagogique inspirée de l’organisation des espaces de vente professionnels.
Au-delà des murs, la formation comporte une immersion en entreprise régulière. Au total, chaque élève passe plus de 20 semaines en stage au cours de sa scolarité. Les entreprises qui accueillent les élèves sont généralement des enseignes nationales, bien que certaines animaleries indépendantes en reçoivent quelques-uns. Dans les deux cas, les maîtres de stage sont des partenaires de longue date, qui participent activement au développement des savoir-faire. Enfin, une partie de ces périodes de formation en milieu professionnel peut être réalisée à l’étranger, dans le cadre européen Erasmus.
L’obtention du diplôme, conformément aux instructions du Ministère de l’Agriculture, se fait notamment à travers des épreuves organisées au sein du lycée dès la classe de Première : on parle d’ECCF (évaluations certificatives en cours de formation). Orales, pratiques ou écrites, ces évaluations sont des épreuves d’examen à part entière. Elles sont complétées par quatre épreuves terminales qui clôturent le cursus de trois ans : français, histoire-géographie, sciences appliquées et expérience en milieu professionnel. Le lycée agricole Saint-André s’appuie sur une expérience reconnue qui lui permet de revendiquer un taux de réussite de plus de 90% chaque année pour la filière Conseil-vente en animalerie.
Une fois le diplôme obtenu, le choix de la vie active est possible, le bac pro TCVA donnant accès au certificat de capacité souvent demandé pour exercer en magasin. La poursuite d’études reste cependant la voie privilégiée par les bacheliers. BTSA Univers de la jardinerie et animaux de compagnie (UJAC), BTSA Gestion et protection de la nature (GPN), BTS Management commercial opérationnel (MCO), formation de soigneur animalier en parc zoologique : les possibilités sont nombreuses, en formation initiale comme en alternance, et peuvent ouvrir sur des Licences puis des Masters.

Témoignages d’anciens élèves :
Osana Perez, diplômée en 2019, Séve Petelet et Thibault Gubian, diplômés en 2021, nous parlent de leur parcours en Bac pro TCVA et des suites qu’ils lui ont données.

Pourquoi avoir choisi ce baccalauréat en particulier ? Pourquoi au sein du lycée Saint-André ?
Sève Petelet : Je cherchais un diplôme qui me permette d’entrer dans le milieu animalier, tout en optant pour un lycée privé dont l’accompagnement paraissait sérieux et disposait d’un internat. C’est en cherchant sur Internet que je l’ai trouvé.
Osana Pérez : Après un premier bac pro que je n’ai pas mené à son terme, je cherchais à me réorienter vers des métiers en lien avec les animaux. C’est l’établissement où j’étais alors qui m’a aidé dans mon orientation vers le lycée Saint-André.
Il se trouvait près de chez moi, jouissait d’une bonne réputation et permettait un cursus complet avec des formations adultes intéressantes.
Thibault Gubian : J’avais depuis longtemps la passion des animaux et le commerce m’avait toujours plu. Je voulais essayer de concilier des deux.

S’il fallait résumer vos trois ans de formation, que vous a apporté cette filière ?
T.G. : Elle a concrétisé les objectifs que j’avais en tête, puisque j’ai pu apprendre beaucoup de choses sur le monde de l’animalerie tout en consolidant mes compétences en commerce.
O.P. : Le bac pro TCVA m’a apporté de solides bases en termes de techniques animalières, bien complété par les périodes de stage que j’ai effectuées. Je me suis sentie bien accompagnée par les professeurs, tant par leurs méthodes que par leur envie de s’adapter à chaque profil. Bien sûr, comme tous les élèves, j’aurais adoré faire encore plus de sorties sur le terrain pour mettre des images sur les aspects théoriques.
S. P. : La découverte des matières professionnelles a été selon moi le plus intéressant : on apprend des choses que l’on va rapidement réutiliser dans la vie professionnelle. Les cours pratiques et les stages favorisent grandement notre insertion professionnelle.
A ce sujet, j’invite les futurs lycéens à bien réussir certaines épreuves en particulier : celles qui permettent d’obtenir le certificat de capacité pour l’entretien des animaux non-domestiques : il a facilité mon insertion et m’a permis d’obtenir un salaire plus élevé.
Comme l’évoquait Osana, les profs sont investis et nous accompagnent pour dépasser nos difficultés.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours post-bac ?
S. P. : Une fois le bac en poche, je me suis lancée dans une formation en deux ans d’auxiliaire vétérinaire. Si mon diplôme ne m’a pas directement servi à ce moment-là, ce fut le cas par la suite, puisque je suis aujourd’hui vendeuse en animalerie. Dans quelques semaines, ma carrière évoluera, puisque je vais intégrer un élevage d’invertébrés. Une nouvelle facette du monde animal à découvrir !
T. G. : Après le bac, j’ai voulu me former dans le domaine de l’élevage caprin. Mais, finalement, ça n’était pas fait pour moi et je suis retourné vers ma réelle passion, le commerce ! Plus précisément le domaine de l’ameublement/décoration/maison, qui me plaît beaucoup. Le monde animal reste un centre d’intérêt réel à l’échelle personnelle, mais j’ai envie de rappeler que le Bac pro TCVA est avant tout une formation de commerce, ce qui fait sa polyvalence et laisse toujours de nombreuses portes ouvertes.
O.P. : Pour ma part, j’ai poursuivi mes études en BTSA Vente d’animaux d’élevage et de compagnie (aujourd’hui UJAC), puis en Licence Mangement et gestion de la jardinerie, le tout en apprentissage. Le bac m’a permis d’arriver dans le supérieur avec des bases solides, et j’ai été facilement embauchée en animalerie.
Aujourd’hui, c’est d’ailleurs vers l’enseignement que j’aimerais me tourner, tant j’ai aimé ce parcours et le fait d’apprendre en permanence.

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