Orientation, le Guide de l'Enseignement Privé

Trois secteurs et métiers en pointe pour préparer 2025

Extrait du rapport de la commission innovation, présidée par Anne Lauvergeon, qui propose sept ambitions pour la France, Octobre 2013. Voir www.competitivite.gouv.fr

La médecine individualisée

La manière de se soigner en 2025 sera très différente de ce que nous connaissons : le diagnostic sera personnalisé et les interventions adaptées en fonction des caractéristiques propres de chaque individu et notamment de son génome, diminuant ainsi globalement le coût de la santé publique. L’imagerie portable à domicile permettra au patient de réaliser un certain nombre d’actes lui-même, et être suivi à distance et en continu.

Les champs d’application seront très vastes : maladies chroniques, affections neurodégénératives et sensorielles, maladies cardiovasculaires, cancer, diabète, maladies respiratoires, maladies transmissibles, enjeux de l’autonomie et de la dépendance, etc.

Cette évolution tient à trois facteurs principaux : le développement des sciences «omiques », dont la génomique, les liens de plus en plus étroits entre thérapies médicamenteuses et dispositifs médicaux ainsi que l’intégration du potentiel du numérique dans la médecine. La prolongation de la vie, par la détection plus facile de maladies et l’individualisation des thérapies, en sera la conséquence.

Cette révolution est fortement intégrative d’autres évolutions technologiques. Big Data, robotique, etc. et les nanotechnologies (nanocomposants, etc.) impactent déjà les technologies médicales, entraînant de ce fait leur mutation : communication à distance avec le personnel médical, maintien à domicile, amélioration du suivi post-implant du patient, etc. Elle est aussi une réponse aux questions soulevées par la ‘silver économie’.

La valorisation des données massives (Big Data)

Les technologies de l’information ont, depuis le début des années 2000, essentiellement bénéficié au grand public, avec l’adoption en masse de l’Internet, des réseaux sociaux, l’e-com¬merce. Ces nouveaux usages ont produit des géants (Google, Yahoo, Facebook, Amazon,..), qui recueillent des quantités considérables de données (moteurs de recherche, ciblage publicitaire, données d’usage, etc.). Ils ont développé leurs propres technologies de stockage et de traitement de ces données. Il s’agit là des Big Data.

En même temps, de nouveaux usages sont apparus avec les applications sur smartphones, notamment dans les transports et la mobilité ; ils produisent un grand nombre de données ouvertes ou « Open Data ». L’exploitation de ces données massives sont porteuses d’applications nouvelles et de gains de compétitivité considérables dans des domaines aussi variés que la santé (gestion des systèmes d’assurance maladie, génomique, épidémiologie, etc.), l’environnement, l’agriculture, le secteur de la banque/assurance, la culture, le tourisme, la publicité en ligne, le marketing, la recherche, l’éducation, les études économiques ou démographiques, la relation client… Des projets émergents comme les « smart cities » ou les « smart grids » génèreront beaucoup d’informations qu’il faudra traiter en temps réel.

La capacité pour les entreprises, les individus et les objets intelligents (robots, interfaces hommes-machines, objets intelligents connectés, capteurs, …) à exploiter de façon pertinente ces énormes quantités d’informations est un enjeu d’autant plus important que des données issues de secteurs éloignés d’une entreprise peuvent être d’un intérêt primordial pour elle (par exemple, la détection de la propagation d’une épidémie en temps réel par les requêtes sur les moteurs de recherche). Ces nouvelles méthodes de traitement des données permettront également d’accroître l’automatisation, d’agir plus rapidement mais aussi de mieux connaître ses clients.

Le stockage de l’énergie

Orientation 2014-vOK-BD pdf V7_page67_image1L’Union européenne a défini une cible de 20% d’électricité consommée d’origine renouvelable en 2020, notamment intermittente. Parallèlement, il est prévu une substitution progressive des moteurs thermiques des véhicules par des moteurs hybrides, électriques alimentés par batteries ou par des piles à combustible pouvant atteindre la moitié du parc à horizon 2025. Le nombre d’objets électroniques mobiles sera multiplié par un facteur situé entre 10 et 30 au cours des 10 prochaines années.

Des dispositifs de stockage de l’énergie sont donc nécessaires pour répondre efficacement à ces besoins en forte croissance mais aussi à la régulation des réseaux électriques pour faire face aux pics croissants de demandes, à la disponibilité de chaleur, à la régulation électrique des zones isolées (en substitution aux générateurs). Définir et mettre en œuvre des solutions est nécessaire pour stabiliser les réseaux électriques et satisfaire aux nouveaux usages de l’électricité, dans un contexte de croissance de la part de la production d’énergies intermittentes.

Le développement des réseaux électriques intelligents représente une opportunité formidable pour des systèmes de stockage aux caractéristiques variées, tout en permettant une exploitation optimale de nombreuses formes de stockage, et donc en réduisant le besoin de capacités.

Les systèmes de stockage de l’énergie sont encore trop coûteux pour être réellement compétitifs. On estime par exemple que le coût de l’énergie délivrée par une batterie Lithium-ion pourrait baisser d’un facteur 3 à 4 d’ici 2025. Pour être attractif, le stockage d’énergie sur le réseau électrique doit être moins coûteux que l’électricité produite par des centrales thermiques utilisées occasionnellement, qui peuvent aussi pallier un déséquilibre offre/demande.

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