La question de l’orientation se pose à plusieurs reprises dans le parcours des élèves parfois dès la 4e, nécessairement en 3e, en 2nde puis en terminale. Avant la classe de terminale, elle est perçue avec un apriori négatif, quelque chose que l’on subit. Beaucoup de craintes s’expriment et les filières autres que générales sont souvent ressenties comme des « voies de garage ».
Faut-il pourtant obliger un élève faire un Bac S ? Quel intérêt s’il y parvient avec un dossier médiocre, au rattrapage, après deux années de contrariétés et qu’au final la plupart des portes du supérieur lui soient fermées ?
Tous ne sont pas faits pour suivre la voie dite « générale ». Si certains apprennent facilement par l’abstraction, beaucoup ont besoin de passer par le réel durant leur scolarité, pour comprendre le monde comme dans leur vie de tous les jours.
Pour effectuer un travail d’orientation de qualité, il faut apprendre à se connaître -et non s’imaginer-, et identifier ce qui est accessible: se renseigner, discuter avec des professionnels et des élèves, se rendre dans les établissements pour comprendre les formations, les filières, les pédagogies et méthodologies de travail, envisager les débouchés.
L’orientation est une réflexion sur soi, son potentiel et les opportunités ; elle doit être faite en famille. C’est un processus plus ou moins long, selon les personnalités, avec une grande place à l’échange.
La bonne orientation c’est celle dans laquelle on s’épanouit, on réussit et qui débouchera sur un parcours professionnel de qualité.
Olivia LABORDE,
Responsable recrutement
Ecole La Mache
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