Médecin-ingénieur. La manière de se soigner en 2025 sera très différente de ce que nous connaissons : le diagnostic sera prédictif et les interventions adaptées en fonction des caractéristiques propres de chaque individu, diminuant ainsi globalement les risques pour le patient et le coût de la santé publique. L’imagerie portable à domicile permettra au patient de réaliser un certain nombre d’actes lui-même, et être suivi à distance et en continu. Une santé coproduite.
Le développement des sciences « -omiques », dont la génomique, les liens plus étroits entre thérapies médicamenteuses et dispositifs médicaux ainsi que l’intégration du potentiel du numérique dans la médecine permettent ces évolutions.
La prolongation de la vie, par la détection précoce des maladies et l’individualisation des thérapies, en sera la conséquence.
Data & application scientist. Internet, réseaux sociaux, e-commerce permettent aux géants (Google, Apple, Facebook, Amazon…) de recueillir des quantités considérables de données. Les applications sur smartphones, dans les communications et la mobilité produisent elles aussi un grand nombre de données. Leur exploitation est porteuse d’applications nouvelles dans la santé, l’environnement, l’agriculture, la banque/assurance, la culture, le tourisme, la publicité en ligne, le marketing, la recherche, l’éducation, les politiques publiques ; les « smart cities » ou les « smart grids » génèreront des informations à traiter en temps réel.
Intelligence artificielle et deep learning ; plus que la création d’algorithmes eux-mêmes, bien qu’indispensables, la capacité pour les entreprises, les individus, robots, objets connectés, … à rendre utiles l’exploitation de ces masses informations est un enjeu déterminant de la société.
Ingénieur de la transition énergétique. Le développement des sources d’énergie renouvelable et la substitution progressive des moteurs thermiques par des moteurs hybrides, électriques sont en marche.
Inventer des solutions et mettre en œuvre des dispositifs de stockage de l’énergie moins coûteux sont nécessaires pour répondre à ces besoins et à la régulation des réseaux électriques globaux, à la disponibilité de chaleur, à la fourniture en électricité des zones isolées.
Le développement des réseaux électriques intelligents représente une opportunité formidable pour des systèmes de stockage aux caractéristiques variées, tout en permettant une exploitation optimale de nombreuses formes de stockage, et donc en réduisant le besoin de capacités.
Biotechnologiste. L’enjeu des biotechnologies est de s’affranchir partiellement des ressources fossiles, de créer de nouveaux matériaux, sans générer de tension forte sur l’usage alimentaire. Les biotechnologies blanches visent à la transformation de matériaux grâce à des agents biologiques (procédés fermentaires ou enzymatiques) pour créer de nouvelles molécules, impossibles ou très difficiles à produire à partir de matières premières fossiles. Elles permettront la mise en œuvre de procédés performants avec un impact environnemental favorable. La chimie du végétal présente également de vastes perspectives de marchés applicatifs comme dans la santé, les éco-industries, l’énergie, les biopolymères etc., à partir de différentes sources de biomasse. La biologie de synthèse pourrait donner naissance à de nouvelles sources de biomasse.
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