S’il y a une chose dont peuvent témoigner les Ecoles de Production, c’est bien du potentiel extraordinaire de tous les jeunes et plus particulièrement de ceux que jusque-là tous condamnaient, à commencer par eux-mêmes. Nous voyons au quotidien des élèves écrasés par le sentiment d’échec se reconstruire et devenir en deux ou trois ans des jeunes adultes prisés par les entreprises. Entre temps, du fait du sens et de la dynamique de succès que génère la pédagogie concrète du «faire pour apprendre» des Ecoles de Production (former en réalisant des commandes aux conditions du marché pour de vrais clients), ces jeunes regagnent la confiance et l’estime de soi, retrouvent le plaisir d’apprendre, et sont fiers, à juste titre, de leur savoir-faire et de leur maitrise reconnue d’un métier.

Christophe Girard,
Délégué Général des Ecoles
de Production

Quelques témoignages

Charles 16 ans :

« Je suis arrivé grâce à un ancien de l’école. L’enseignement est un peu exigeant mais c’est bien car les profs sont plus présents pour nous. Ils m’ont transmis leur gout du métier et m’ont donné l’envie d’aller plus loin dans ce que je veux faire et d’aller au bout de mes objectifs. J’aimerais vraiment faire de ce métier quelque chose qui me plait. Mon avenir je le vois sûr, je sais que j’aurai un travail en sortant d’ici ».

Simon 18 ans :

« En troisième c’est un prof de maths qui m’a conseillé d’aller à une porte ouverte des écoles de production. A partir de là, l’école m’a proposé un stage découverte de trois jours où j’ai pu voir plusieurs métiers. Je ne pensais pas que je pouvais trouver une école et une formation qui soient autant dans la pratique. Ça ressemble plus à la vie active, on travaille sur des vraies commandes avec des vrais clients ».

Théo 15 ans :

« J’apprends ici toutes les bases du métier et ça m’a redonné l’envie de faire des études. Ce qui m’a plu dans les écoles c’est que je fais de la production et ça me motive. On nous propose la théorie avec des exemples concrets de production et de fabrication. On n’apprend pas que le métier mais d’autres façons d’être pour être plus fort pour poursuivre des études ».