La prépa des Lazaristes se démarque pour moi réellement des autres. Tout d’abord, il y a la taille de la promotion : une centaine d’élèves à peine. Tout le monde se connaît et l’ambiance presque « familiale » a été formidable durant ces deux ans. Aussi bien en cours qu’à l’internat, on ne se sent jamais seul et on se serre vraiment les coudes. Dans les moments de moins bien (ou, avouons-le, de fainéantise), on trouve toujours quelqu’un avec qui discuter et se remotiver.
En ce qui concerne le travail, ce qui m’a particulièrement marqué est l’absence totale de compétition malsaine entre les élèves. Bien au contraire, dès le début des deux ans, nous étions encouragés à travailler en groupe, à réfléchir ensemble, à échanger les problèmes intéressants. A chaque retour de colle (ces exercices que l’on fait au tableau devant un examinateur), on refait le match avec les autres, on discute de ses exercices et de sa démarche … J’ai vraiment eu cette sensation, peut-être un peu naïve, que la classe de spé est allée ensemble aux concours.
Aux Lazos, personne n’est mis de côté : les étudiants les moins à l’aise bénéficient de la présence des meilleurs lors de séances de cours communs. Les résultats aux concours montrent que ce système est également bénéfique pour la tête de classe. Du coup, on se sent au sein d’une « équipe Lazos ». Les professeurs cherchent à développer le potentiel de chacun et tout le monde s’en trouve tiré vers le haut. Cette stimulation des élèves par les professeurs et entre eux est pour moi vraiment importante dans la préparation aux concours ainsi que pour le bien-être des étudiants. Car les résultats scolaires sont une chose, mais la manière de vivre sa prépa en est une autre au moins aussi essentielle. Et ce qui m’a beaucoup frappé c’est que les gens aiment ce qu’ils font. C’est-à-dire que l’on s’attache à nous faire apprécier ce que l’on nous enseigne, et que l’objectif des concours s’efface quelquefois devant la satisfaction d’apprendre des choses qui nous intéressent. Alors bien sûr, les années de prépa sont des années difficiles. Bien sûr, tout le monde est content d’intégrer son école pour connaître la vie étudiante, à la fin. Et pourtant, ces deux ans passés aux Lazaristes m’auront laissé de super souvenirs! Et c’est un point de vue partagé parmi tous les anciens que j’ai recroisés depuis …
A. MICHON*, A. LEFEVRE, G. CROISAT, anciens CPGE, Aux Lazaristes, Lyon (69)
* Major à Normale Sup, à l’Ecole Polytechnique et aux Mines de Paris aux concours 2013.
Share on Facebook | Pin It! | Share on Twitter | Share on Google+ | Share on LinkedIn |